Il serait peut-être opportun de profiter de ces moments de remise en question sur les conséquences de l'utilisation des anti-inflammatoires pour examiner les risques reliés à cette utilisation et les véritables alternatives disponibles.
Voyons d'abord ce que sont les anti-inflammatoires non stéroïdiens. Il existe deux grandes catégories de médicaments anti-inflammatoires. La première catégorie comprend les médicaments qui sont à base de stéroïdes (cortisone) et la deuxième catégorie comprend tous les autres médicaments anti-inflammatoires.
Quelques médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens
Dans ces médicaments on retrouve deux catégories.
Première
catégorie : |
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L'acide acétylsalicylique (Aspirine et Anacin) | |
L'acétaminophène (Tylenol et Atasol) | |
L'ibuprofène (Advil et Motrin) | |
Le naproxène (Naprosyn) | |
L'indométhacine (Indocid) | |
Le kétoprofène (Orudis) | |
Le diclophénac (Voltaren) |
Ils permettent d'inhiber l'inflammation et ce faisant ils permettent de contrer les douleurs et la restriction des mouvements qui accompagnent l'inflammation. Ils assurent donc une plus grande liberté et une plus grande flexibilité dans les mouvements. Ils sont très utilisés dans les cas de douleurs et de raideurs articulaires. Beaucoup d'arthritiques, notamment, en font un usage régulier.
Effets secondaires des anti-inflammatoires non stéroïdiens
Irritation de la muqueuse digestive | |
Risque de gastrite et favoriser les ulcères de l'estomac et du duodénum | |
Hémorragies gastriques | |
Dommages au foie | |
Dommages aux reins | |
Détérioration du cartilage en bloquant la synthèse du collagène | |
Bloquer la synthèse des glyco-aminoglycanes impliqués dans la formation de plusieurs tissus articulaires. | |
Bloquer la synthèse des prostaglandines de type E2 (responsables de l'inflammation), de même que des autres prostaglandines utiles (E1 et E3) |
Fonctionnent des anti-inflammatoires non stéroïdiens
La raison qui fait que ce type de médicaments exercent autant de méfaits sur les muqueuses digestives, c'est qu'ils bloquent l'action d'une prostaglandine responsable de la régulation des acides gastriques.
Aux Etats-Unis on estime que plus de 10.000 arthritiques meurent chaque année des complications reliées aux ulcères de l'estomac et du duodénum. Ces complications sont le résultat des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens que ces malades consomment.
Mais un autre 10.000 personnes décèdent également des suites de complications hépatiques ou rénales, ces médicaments contribuant à détruire le foie et les reins.
De plus ce type d'anti-inflammatoires entraînent des dommages aux cartilages, et il semble donc assez peu logique de les prescrire à des personnes souffrant d'arthrite. En fait ils sont prescrits uniquement pour leur action contre la douleur, sans aucune considération aux effets ou dommages qu'ils peuvent causer.
Deuxième
catégorie :
Soit celle incluant les médicaments tels que le Vioxx et le Célébrex,
dont le premier a été retiré du marché et le second est actuellement sous
haute surveillance de la part de la FDA.
Depuis le retrait volontaire du Vioxx, des centaines de poursuites en Cour ont été déposées contre la compagnie qui le fabriquait. On estime que rien qu'aux Etats-Unis il pourrait y avoir au moins 20.000 décès reliés à l'utilisation de ce médicament.
Le succès connu par de tels médicaments était dû au fait que ce type d'anti-inflammatoire, de la classe dite inhibiteur du Cox2, ne bloque pas l'action de protection contre les acides gastriques. Ils sont donc sensés générer moins de cas de troubles gastriques et d'ulcères de l'estomac ou du duodénum.
Plus de
20.000 décès
Mais par contre
il y a un autre effet secondaire, finalement bien plus redoutable. C'est
qu'il inhibe la production dans l'organisme d'une substance appelée prostacycline,
qui protège le système cardiovasculaire, notamment en rendant les plaquettes
sanguines moins collantes, réduisant ainsi le risque de formation de caillots
dans les vaisseaux sanguins. En inhibant cette substance protectrice l'usage
de ce type de médicament augmente les risques de troubles cardiovasculaires!
Le résultat actuel de l'utilisation de cette classe d'anti-inflammatoires,
serait plus de 20.000 morts!
Avant d'avoir recours à un anti-inflammatoire pharmaceutique quel qu'il soit, il serait peut-être plus prudent et même souvent plus efficace, de donner la chance à un des nombreux remèdes alternatifs, qui ont fait leur preuve d'efficacité et surtout ne représentent aucun effet secondaire dangereux.
Moyens alternatifs pour contrer l'inflammation et soulager la douleur qui l'accompagne.
Une des meilleures substance naturelle pour contrer l'inflammation est le Boswellia. Il s'agit d'une substance qui provient de la résine d'un arbre. Elle contient des acides organiques dont les acides boswelliques, qui présentent des vertus anti-inflammatoires. Le Boswellia n'entraîne pas d'effets secondaires fâcheux et ne détériore pas les tissus articulaires.
Certains se demandent si cette plante peut remplacer le sulfate de glucosamine que l'on recommande aux personnes souffrant de problèmes arthritiques. En fait, ils ont une action bien différente et sont complémentaires. Le Boswellia agit comme anti-inflammatoire alors que le sulfate de glucosamine répare les dommages causés aux articulations. Il est utile de les prendre en même temps, aussi longtemps que subsistent l'inflammation et les douleurs. Ensuite l'utilisation de la glucosamine seule sera suffisante.
Autres moyens anti-inflammatoires
D'autres
plantes sont également très efficaces.
Mentionnons la Griffe du diable et
l'Aubier de tilleul qui donnent également
des résultats spectaculaires. Il existe, sur le marché, des produits qui
combinent ces plantes.
Le curcuma et le gingembre
sont également très efficaces comme anti-inflammatoires. Le curcuma réduit
les inflammations, il serait même plus efficace que l'hydrocortisone,
en réduisant le niveau d'histamine et probablement en augmentant le taux
dans le sang de cortisone naturelle produite par les glandes surrénales.
Il est aussi puissant que les anti-inflammatoires non stéroïdiens, et
ne présente pas les effets secondaires nocifs. Au contraire, il agit comme
protecteur hépatique.
Des suppléments d'huile d'Onagre et de poissons (pour les Oméga-3) viendront compléter utilement une thérapie à base de plantes.
Conclusion :
Lorsqu'une personne décède suite aux effets secondaires des médicaments qu'elle consomme, il convient de se poser de sérieuses questions sur le bien fondé de ces médicaments.
Remplacer le Vioxx ou le Célébrex par des anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l'Aspirine, le Tylenol ou autre, devrait être fait en pleine connaissance des conséquences possibles de l'utilisation de ce type de médicaments. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens tuent de nombreuses personnes et pourtant ils ne guérissent jamais un seul arthritique
Il existe d'excellentes alternatives naturelles, efficaces et sans danger. Elles devraient toujours être utilisées en priorité.
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