Une étude de grande envergure révèle que les régimes alimentaires pauvres en gras n'ont pas fait diminuer le risque de cancer du sein et du côlon ni le risque de maladie cardiovasculaire.
Selon les résultats de l'étude intitulée Women's Health Initiative Randomized Controlled Dietary Modification Trial, bien qu'on ait longtemps espéré qu'un régime alimentaire pauvre en lipides et riche en fruits et grains entiers puisse abaisser le risque de survenue de ces maladies, on n'a découvert aucun bienfait associé à ce type d'alimentation.
Ces résultats décevants – du moins pour l'instant – proviennent de trois études distinctes parues dans un numéro du Journal of the American Medical Association.
Le vaste essai de prévention primaire effectué dans plus de 40 cliniques aux États-Unis entre 1993 et 2005 portait sur 48 835 femmes ménopausées de 50 à 79 ans.
Selon les chercheurs, un changement d’alimentation peut néanmoins avoir un effet important sur d'autres facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, y compris l'hypercholestérolémie, l'hypertension et le diabète. ependant aujourd'hui de nombreux médecins et chercheurs considèrent qu'il faut revoir la notion de facteur de risque concernant le cholestérol et l'hypertension.
Toujours d'après les auteurs, certains facteurs nutritionnels particuliers: le poisson, l'huile de poisson pourraient avoir un effet protecteur.
On a aussi constaté que les sujets qui consommaient moins de gras trans et davantage de fruits et légumes avaient tendance à présenter un risque réduit d'insuffisance coronaire.
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