Selon une étude réalisée aux Etats-Unis, la migraine serait encore l'objet de perceptions erronées.

Selon une étude réalisée aux Etats-Unis, la migraine serait encore l'objet de perceptions erronées.

Encore aujourd'hui, des médecins croient que la migraine est une maladie psychologique, alors que des personnes en sont si malades qu'elles ont peine à fonctionner.

Une étude réalisée aux Etats-Unis auprès de médecins a révélé que 30 pour cent d'entre eux considèrent la migraine comme une maladie psychologique.

En fait, la migraine est très souvent une maladie neurobiologique et non un problème psychologique, selon le Dr Aubé.

En fait, la migraine affecte deux fois plus de femmes que d'hommes. Son incidence est de 10 pour cent dans la population de la plupart des pays, lorsqu'on parle de céphalées épisodiques. Plus précisément, ce type de migraine frappe 15 pour cent des femmes et 5 pour cent des hommes.

Quant aux migraines de type céphalées chroniques quotidiennes, elles touchent 4 pour cent de la population canadienne. Ces migraines sont invalidantes et, dans une atteinte modérée, la personne fonctionne au ralenti, alors que dans une atteinte sévère, la personne ne peut carrément plus fonctionner, relatait le Dr Aubé.

La migraine est bien plus qu'un mal de tête. Il s'agit en fait du "signal d'un cerveau en détresse". Souvent, une personne migraineuse aura, dans les 18, 24 ou 36 heures précédant une attaque de migraine, de la difficulté àse concentrer ou des problèmes avec sa mémoire récente. "Le pouvoir exécutif du cerveau est altéré." Plusieurs migraineux sont intolérants au bruit, à la lumière, voire à certaines odeurs.

Les hormones joueraient un rôle dans la migraine ou dans certains types de migraines, dont celles qui sont influencées par le cycle menstruel et les oestrogènes, par exemple.

L'hérédité peut aussi être un facteur déterminant, particulièrement si la mère était migraineuse.

 

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