Des chercheurs ont publiés dans la revue "Nature" deux études sur les bienfaits d'un sommeil paisible, capable de réveiller les souvenirs perdus dans l'agitation de la journée.
C'est via le processus biologique d'archivage, de consolidation et de sauvegarde des souvenirs au plus profond des complexes circuits du cerveau.
Ces conclusions pourraient influencer la manière dont on apprend, voire être un jour incorporées dans le traitement des maladies mentales ayant un lien avec les souvenirs, comme le stress post-traumatique.
Dans deux études séparées, des étudiants ont été formés à effectuer des tâches spécifiques, puis testés pour vérifier leurs souvenirs de ces exercices, après une nuit de sommeil, ou après quelques heures de veille.
Dans la première étude les sujets ayant écouté un discours prononcé par une voix
synthétique difficile à suivre comprenaient plus de mots après avoir dormi que
ceux qui avaient juste eu quelques heures de battement, sans sommeil.
Mais tous s'accordent pour dire que de plus amples recherches sont nécessaires,
notamment pour prendre en compte tous les facteurs. Par exemple, l'heure de l'apprentissage:
les sujets formés tard le soir ont peut-être eu de meilleurs résultats parce qu'ils
ont été dormir peu après, les sujets formés le matin ayant subi une journée supplémentaire
de souvenirs parasites, avant d'être soumis aux tests 12 heures plus tard.
Ces études donnent à penser que "tous les souvenirs ne sont pas égaux", et que
leur ordre temporel pourrait être important, estime la psychologue Karin Nader,
de l'université McGill, qui a examiné les deux études.
Quoi
qu'il en soit, il ne fait aucun doute qu'un sommeil de qualité est indispensable
pour un fonctionnement optimal de la mémoire.
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