Le risque de thrombose, à la suite de la formation de caillots de sang, pourrait être de 1% parmi les usagers habituels de vols long courrier, selon une étude néozélandaise publiée dans l'hebdomadaire britannique The Lancet.
Sur 878 habitués des vols long courrier âgés de 18 à 70 ans, ayant effectué en moyenne 39 heures de vols en six semaines (et un minimun de 10 heures), 9 (soit 1%) ont souffert d'une thrombose veineuse profonde (5 patients) ou d'une embolie pulmonaire (4) dans les trois mois suivant leur voyage.
Au sein de l'échantillon de volontaires retenus, 17% des participants portaient des bas de contention et 31% avaient pris de l'aspirine. Plusieurs ont souffert de thrombose malgré ces précautions, d'où la nécessité de nouvelles études sur ces mesures prophylactiques, selon les auteurs.
Lors de cette étude néozélandaise, le taux de "D-dimers" (protéines attestant une coagulation dans le sang) a été mesuré avant le vol, au retour et deux semaines plus tard. Compte tenu de ces résultats et d'autres facteurs de risque, 112 participants ont subi des examens radiologiques ou échographiques qui ont permis de retenir 9 cas de thromboses.
Une étude conduite au printemps 2002 sur 899 passagers volontaires de vols Londres-Johannesburg, par des chercheurs britanniques et sud-africains, a aussi suggéré que le pourcentage d'usagers de vols long courrier développant une thrombose pourrait être de 1%, soit plus faible qu'on ne le pensait jusque là.
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