La pratique de l’hypnose se développe progressivement en milieu hospitalier, notamment pour traiter la douleur et le stress des enfants. La presse s'est intéressée sur le travail effectué depuis une dizaine d’années par des médecins et psychologues, qui font peu à peu entrer l’hypnose dans les box d’urgence et les chambres d’hôpital.
« A Robert-Debré (Paris), plus d’une centaine de soignants ont reçu une formation ces dernières années. C’est également le cas dans les hôpitaux de Lyon, et dans certains services pédiatriques de Montpellier, où de plus en plus de personnels se familiarisent avec les techniques de l’hypnoanalgésie », relève le quotidien.
Le Parisien explique que le but est de « réduire la douleur du patient en focalisant son attention sur autre chose. Des techniques autrefois décriées mais aujourd’hui réputées très efficaces ».
Le journal précise que « l’utilisation de l’hypnose pour réduire la douleur de l’enfant est encore marginale à l’hôpital. Mais il faut dire que la prise en charge de la douleur de l’enfant ne date que des années 1980 ».
Le Parisien publie un entretien avec Fanny Nusbaum, psychologue clinicienne et chercheuse à l’université de Lyon, qui « vient de réaliser une étude sur les mécanismes de l’hypnose, qui démontre son efficacité contre la douleur » . La chercheuse explique : « Nous avons étudié 14 patients souffrant de douleurs lombalgiques chroniques. Pour chacun, nous avons suggéré un soulagement de leur douleur, d’abord en état d’éveil puis en état d’hypnose, en comparant l’activité cérébrale dans les deux états de conscience ».
« Il y avait une baisse plus importante de la douleur sous hypnose. En éveil, avec une suggestion analgésique, la douleur a baissé de 28% en moyenne. En hypnose, elle a baissé de 64% », poursuit Fanny Nusbaum. La psychologue ajoute que cette étude « valide un nouveau champ de soins pour ceux qui ne parviennent pas à être totalement soulagés par les médicaments, et cela dans tous les domaines.
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