Voici une autre bonne raison de perdre ces kilos excédentaires : l’embonpoint accroît significativement les risques d’asthme.
C’est la conclusion d’une nouvelle analyse des données sur le lien entre le poids et l’asthme que des scientifiques du National Jewish Medical and Research Center ont effectuée à partir de sept études auxquelles ont participé plus de 333 000 personnes. Les résultats sont publiés dans le numéro du 2 avril 2007 de l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.
Dans l’ensemble, l’incidence d’asthme a été 50 % plus élevée chez les personnes faisant de l’embonpoint ou de l’obésité. Plus le poids des sujets était élevé, plus ils risquaient de manifester également de l’asthme, un effet qui était à peu près le même pour les femmes que pour les hommes.
Les auteurs ont fait remarquer que d’autres facteurs physiologiques jouent un rôle dans l’efficacité de la respiration des personnes faisant de l’embonpoint, puisqu’un poids excessif surmène le système respiratoire indépendamment de l’asthme. À leur avis, l’incidence supérieure d’asthme qu’ils ont constatée en cas d’embonpoint ou d’obésité permet de penser que la perte de poids pourrait contribuer à maîtriser ce trouble.
Les chercheurs indiquent que même de faibles diminutions de l’indice de masse corporelle moyen au sein de la population pourraient se traduire par des baisses significatives de l’incidence de l’asthme, tant chez les adultes que chez les enfants.
L’asthme est une maladie pulmonaire inflammatoire chronique, causée par une réaction accrue des voies respiratoires à différents stimuli. Au cours des 20 dernières années, les cas d’asthme n’ont cessé d’augmenter, et les enfants semblent y être particulièrement vulnérables. Présentement, environ 3 millions de Canadiens souffrent de cette pathologie qui peut menacer la vie.
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