Pour les personnes qui ont déjà été atteintes de cancer, il est important de faire de l’exercice et d’avoir un poids santé pour prévenir une récurrence, du moins dans le cas de certaines formes de cette maladie.
C’est là ce que conclut un rapport de la Société américaine du cancer, qui contient de nouvelles recommandations en matière d’alimentation et d’activité physique pour les personnes qui ont eu le cancer, à suivre pendant et après le traitement.
Voici des points saillants de ce rapport :
Dans le cas de certaines formes de cancer, il suffit d’une à trois heures d’exercice par semaine pour abaisser le risque de récurrence et de décès, de même que de décès de toutes causes. Il a également été démontré que l’exercice améliore la forme physique, soulage la fatigue et a un effet positif sur plusieurs autres aspects de la qualité de vie des personnes atteintes de cancer.
Une alimentation végétarienne peut être bénéfique pour la santé sous certains aspects, mais il n’existe aucune preuve directe selon laquelle le végétarisme pourrait prévenir la récurrence d’un cancer. Les personnes atteintes qui choisissent un tel régime devraient s’assurer de ne pas manquer d’éléments nutritifs.
Un supplément de vitamines et de minéraux courant comportant 100 % de la dose quotidienne recommandée peut aider les personnes atteintes de cancer à combler leurs besoins nutritionnels lorsqu’il leur est difficile d’avoir une alimentation saine. Cependant, certains suppléments, notamment ceux qui contiennent une teneur élevée en acide folique ou en antioxydants, peuvent être néfastes pendant le traitement du cancer.
La salubrité des aliments revêt beaucoup d’importance pour les personnes atteintes de cancer, surtout pendant les traitements qui dépriment le système immunitaire. L’alcool peut influer sur le risque de contracter de nouveaux cancers primitifs dans certaines parties du corps.
Ce rapport a paru dans le numéro de novembre-décembre de la revue CA: A Cancer Journal for Clinicians.
À l’heure actuelle, près de deux personnes sur trois vivent plus de cinq ans après avoir reçu un diagnostic de cancer en Amérique du Nord.
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