Utile contre la néphrite ou la cystite, elle prévient également les calculs biliaires et rénaux.
Au mois d'août la plupart des terrains longeant les routes du Québec, ainsi que de nombreuses autres terres le long du St Laurent, se parent d'une multitude de taches jaunes, souvent jusqu'à perte de vue. On a souvent tendance à considérer les nombreuses variétés de Verge d'or comme de la " mauvaise herbe envahissante ", cependant l'espèce d'origine européeenne possède des propriétés médicinales des plus intéressantes.
La Verge d'or est originaire d'Europe et d'Asie et s'est acclimatée en Amérique du Nord. On utilise les parties aériennes et on en retrouve mentions dans le Dictionnaire de Trévoux (1704-1771), dans lequel on peut lire: " la verge d'or est tout à la fois vulnéraire et diurétique, propre pour le calcul et pour la dysenterie ".
Les principaux constituants de la Verge d'or sont de l'huile essentielle, des flavonoïdes, des saponosides, des acides phénols, des acides acétyléniques et des tanins. En herboristerie on recommande la verge d'or dans certaines affections, comme la néphrite ou la cystite, pour son action antioxydante, diurétique et astringente. Elle combat les calculs biliaires et rénaux.
La présence dans ses principes actifs des saponosides en fait un remède efficace dans les cas de champignons Candida. On la recommande également pour combattre les maux de gorge, les sécrétions nasales chroniques, les diarrhées et la gastro-entérite de l'enfant.
Selon l'herboriste Danielle Laberge, c'est un excellent reconstituant cellulaire.
On peut l'utiliser sous forme de tisane (deux pincées par tasse en infusion) ou de teinture mère (5 à 10 gouttes dans un verre d'eau ou jus).
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