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Le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est au premier rang des cancers qui menacent les hommes en Occident.

 

Le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate se forme dans les cellules de la prostate, une glande de l'appareil reproducteur masculin.

La prostate sert principalement à sécréter une partie du liquide (dit séminal) qui, combiné aux spermatozoïdes produits par les testicules, forme le sperme. Le cancer de la prostate est au premier rang des cancers qui menacent les hommes en Amérique du Nord.

Facteurs de risque :

Âge - plus de 80 % des cancers de la prostate sont diagnostiqués chez des hommes de plus de 65 ans.

Antécédents familiaux - le fait d'avoir un père ou un frère atteint du cancer de la prostate augmente le risque du double
Race - les hommes de race noire sont plus susceptibles d'être atteints d'un cancer de la prostate.

Géographie - le cancer de la prostate est rare en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud

Le poids corporel, l'inactivité physique - les hommes obèses et inactifs sont touchés par des taux plus élevés de cancer de la prostate.

Le régime alimentaire serait un facteur crucial dans le cancer de la prostate

Le fait que les hommes de race noire en Afrique soient beaucoup moins souvent atteints du cancer de la prostate que les hommes de race noire américains permet de croire que le régime alimentaire et le mode de vie jouent un rôle dans l'étiologie de la maladie. Des recherches ont mis en évidence une relation entre les régimes alimentaires riches en matières grasses et le cancer de la prostate. Selon certains experts, une consommation insuffisante de fruits et de légumes est en cause; les hommes dont le régime alimentaire est riche en matières grasses sont plus souvent touchés par le cancer parce qu'ils mangent moins de légumes. Outre les matières grasses, un apport élevé en calcium alimentaire, provenant des produits laitiers, a été relié au cancer de la prostate.

Symptômes

En général, les tumeurs prostatiques cancéreuses sont de petite taille et ne produisent aucun symptôme. C'est pourquoi la plupart de ces tumeurs sont mises en évidence seulement par des analyses de sang ou par un traitement chirurgical motivé par une hypertrophie bénigne de la prostate, dont les symptômes sont souvent marqués.

Les tumeurs volumineuses, au stade avancé, exercent une pression sur d'autres organes, par exemple la vessie, ce qui cause une incontinence ou rend la miction difficile ou douloureuse. Ces tumeurs nuisent à l'activité des nerfs qui déclenchent l'érection, ce qui cause l'impuissance. Au stade avancé, les tumeurs peuvent aussi exercer une pression sur la colonne vertébrale ou sur le bassin, ce qui cause de la douleur. Certains hommes éprouvent de la douleur ou une sensation de brûlure lorsqu'ils urinent ou de la douleur lorsqu'ils éjaculent. Parfois, l'urine ou le sperme contient du sang. Certains hommes se plaignent de douleur ou de raideur dans le bas du dos, les hanches ou le haut des cuisses.

Controverse sur l'utilité du dépistage du cancer de la prostate

Actuellement, il existe deux techniques de dépistage : l'examen de la prostate par toucher rectal et le test de dosage de l'APS.

- L'examen de la prostate par toucher rectal fait par un médecin est le moyen le plus simple, mais aussi le moins efficace, de dépister le cancer de la prostate. Utilisé seul, il peut laisser échapper près de 50 % des cancers.
- Le test de dosage de l'APS nécessite une prise de sang. Il consiste à évaluer le taux de présence dans le sang de l'antigène prostatique spécifique (APS), une glycoprotéine sécrétée uniquement par la prostate et dont le taux plus ou moins élevé peut être l'indice d'une activité cancéreuse. Le dosage de l'APS est une technique de dépistage qui a aussi ses limites. La combinaison du test de l'APS et de l'examen par toucher rectal est un moyen de dépistage plus efficace que le dosage de l'APS seul. Cette combinaison permet d'identifier 87 % des cancers de la prostate. La probabilité qu'un homme dont l'APS et le toucher rectal sont normaux ait un cancer de la prostate est très faible, de l'ordre de 0,5 % à 1 %.

Actuellement, il y a une controverse sur les bienfaits réels d'utiliser ce test pour détecter un cancer de la prostate chez des hommes qui ne présentent aucun signe de cancer.
Même si le test révèle un taux anormalement élevé d'APS ou que le toucher rectal est anormal, cela ne signifie pas nécessairement qu'il y ait cancer. En fait, environ 80 % des hommes dont un des deux tests est anormal n'auront pas le cancer de la prostate. Cependant, si le taux d'APS est très élevé ou que les deux tests sont anormaux, la probabilité que l'on trouve un cancer est de 50 % ou plus.

Pour établir le diagnostic avec plus de certitude, il faut alors franchir une autre étape et recourir à une troisième technique : la biopsie. La biopsie de la prostate consiste à insérer une aiguille dans la prostate par la paroi antérieure du rectum en vue de prélever un fragment de tissu prostatique qui sera soumis à un examen microscopique. La biopsie est un test qui présente un certain inconfort chez l'homme. Elle se fait toutefois sans anesthésie, sans hospitalisation et avec un très faible pourcentage de complications.

Le Collège des médecins du Québec et l'Association des urologues du Québec ne recommandent pas de faire de l'APS un test de routine dans le cadre d'un bilan de santé sans avoir discuté au préalable avec le patient des avantages et des inconvénients reliés au dépistage au moyen du test de l'APS combiné au toucher rectal.

Avant de subir un dosage de l'APS à des fins de dépistage, un homme devrait avoir une espérance de vie de dix ans et plus, être informé des avantages et des inconvénients du test et être prêt à subir une biopsie de la prostate si son taux d'APS ou son toucher rectal s'avérait anormal. Il devrait aussi être prêt à faire face aux incertitudes quant au choix du meilleur traitement si l'on découvrait un cancer de la prostate à la suite des biopsies, particulièrement si la tumeur était de faible grade.

Traitement

Comparativement à la plupart des autres formes de cancer, les tumeurs prostatiques évoluent lentement et de manière non agressive. Elles ont également tendance à apparaître tard au cours de la vie. Les petites tumeurs, surtout chez les hommes âgés, ne sont pas opérées, et la stratégie consiste à attendre et à surveiller la tumeur. Le médecin procède régulièrement à des examens pour vérifier que la tumeur ne croît pas plus rapidement que prévu.

- Lorsque le cancer a envahi d'autres structures que la prostate, il faut administrer des médicaments anticancéreux et des analgésiques.
- Lorsque le cancer est encore circonscrit à la prostate, on recourt à un traitement chirurgical. L'intervention classique est la prostatectomie radicale, c.-à-d. l'ablation totale de la prostate.
- Parfois, le tissu cancéreux est détruit à l'aide d'une sonde à froid (cryochirurgie) qui gèle le tissu. Cette technique peut également entraîner l'impuissance. Cette intervention est assez récente, et on ne sait pas encore si l'efficacité à long terme est aussi favorable que celle de la prostatectomie radicale.
- La radiothérapie a également pour but de détruire le tissu cancéreux. Cette modalité de traitement entraîne un risque plus élevé d'impuissance et d'incontinence.
- L'hormonothérapie a pour but de diminuer les concentrations des hormones mâles (ou androgènes), notamment la testostérone. Les cellules cancéreuses prostatiques ont besoin des androgènes pour se multiplier. L'hormonothérapie contribue aussi à diminuer la taille de la prostate. Cette modalité ne guérit pas le cancer, mais peut être utilisée avant une intervention chirurgicale.

Nous avons mentionné la controverse dans le monde médical concernant la valeur et l'opportunité de pratiquer les tests de dépistage. Il existe également une controverse, beaucoup moins médiatisée, quand à la valeur et l'utilité des traitements proposés pour lutter contre un cancer de la prostate.

Autres options

Voyons l'opinion de 2 célèbres médecins américains, le Dr William Campbell Douglas M.D. et le Dr Julian Whitaker M.D.

Pour ces deux médecins, les traitements conventionnels actuels contre le cancer de la prostate seront un jour considérés comme barbares. Ils estiment que les risques de séquelles secondaires aux traitements sont trop élevés par rapport aux résultats obtenus. Dans la grande majorité des cas le cancer de la prostate évolue très lentement. Ils partagent le point de vue de nombreux autres médecins, à savoir que la plupart des hommes atteints de ce cancer décèderont avec leur cancer de la prostate, mais non à cause de lui.

Ils préconisent l'utilisation de méthodes de traitements naturelles efficaces en prévention, mais également en traitement :

Une modification du mode de vie est bien entendu indispensable. Une alimentation riche en fruits et légumes. Réduire la consommation de viande rouge et de gras saturés et augmentez les bons gras, particulièrement les Oméga-3 présents dans les poissons.

La pratique régulière d'exercices légers et une technique de relaxation (la fatigue et le stress sont des facteurs aggravants dans un cas de cancer).

Ils recommandent particulièrement :

- le palmier nain (voir cette plante dans notre herbier) " le zinc 10 à 50 mg par jour) et sélénium (200 mcg par jour) les noix du brésil
- les graines de citrouille
- la consommation quotidienne d'aliments riches en lycopène (tomates cuites, melon d'eau ou pastèque, pamplemousse)
- la consommation régulière de poissons, tels que saumon, hareng, sardines, thon, riches en acides gras de type
Oméga-3
- supplément de vitamine D (1000 à 2000 UI par jour)
- le jus de grenade (250 ml quotidiennement)
- Graines de lin fraîchement moulues, ½ tasse par jour. Plusieurs études menées aux Etats-Unis et en Allemagne ont démontré une diminution marquée de la prolifération des cellules cancéreuses chez les hommes qui ajoutent 30 gr de graines de lin moulues, à leur alimentation quotidienne.

Le Dr William Campbell M.D. recommande également un supplément d'acide linoléique conjugué (ALC). Il fait référence à une étude animale publiée dans le Anticancer Research. Cette étude a démontré que l'ALC a réduit de 90% la progression d'un cancer de la prostate induit dans un groupe de souris. La posologie recommandée est de 3 X 1.000mg quotidiennement.

Bien entendu si l'on se trouve en présence d'un cancer de la prostate très avancé et si i des cellules de la tumeur sont libérées dans la circulation sanguine, elles peuvent migrer vers d'autres parties de l'organisme et commencer à se diviser pour former de nouvelles tumeurs. Cette migration est appelée dissémination métastatique. Les nouvelles tumeurs sont appelées métastases. Ce stade avancé du cancer de la prostate nécessite de suivre d'autres traitements spécifiques à cette condition qui devront être décidés avec le médecin traitant.

En présence d'un diagnostic de cancer de la prostate il est très important d'analyser toutes les options, leurs possibilités thérapeutiques, de même que les éventuelles conséquences qu'elles peuvent entraîner.

 

 

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