Le jeûne possède un pouvoir thérapeutique étonnant et très profond. D'autre part elle permet de mener, à la suite de ce traitement, à l'adoption d'un régime alimentaire purifié et santé.
Le jeûne n'a pas toujours eu bonne presse et la médecine officielle l'a toujours considéré avec méfiance et suspicion lorsqu'elle ne le dénigrait pas en le qualifiant de pratique dangereuse. La pratique du jeûne par certaines religions et l'obsession de la science de se démarquer clairement de celles-ci, est peut-être une des raisons de ce peu d'intérêts, pour ne pas dire de méfiance et de rejet de cette salutaire pratique de santé.
La science découvre le jeûne
Mais peut-être cette réputation du jeûne, aux yeux de la science, va-t-elle être revue et pourrait-on voir cette pratique faire partie d'un traitement conventionnel.
En effet, plusieurs équipes de chercheurs d'universités américaines et européennes ont travaillés conjointement à une étude dont le premier résultat a été publié. Cette publication (Fasting Cycles Retard Growth of Tumors and Sensitize a Range of Cancer Cell Types to Chemotherapy) mentionne: ".../ Quelques jours de jeûne pourraient retarder la progression du cancer et améliorer l'efficacité des chimiothérapies selon une nouvelle étude, menée conjointement par plusieurs universités américaines et européennes, chez la souris.
Le résultat indique que jeûner avant d'engager une chimiothérapie protège les animaux, et peut-être les hommes, contre les effets secondaires d'un traitement. Dans leur étude, Valter Longo et ses collègues montrent que jeûner pendant deux jours en l'absence de tout autre traitement peut retarder la progression de différents types de cancers chez la souris et pourrait dans certains cas être aussi efficace que la chimiothérapie..../"
Le jeûne en naturopathie
Pour les naturopathes et certains médecins ouverts aux idées de la naturopathie, la pratique du jeûne a toujours été une méthode de purification privilégiée.
Lorsque l'on désire agir vite et bien, la cure de jeûne est extraordinairement bienfaisante. Elle a presque la rapidité d'action de la chirurgie, mais elle en évite les inconvénients résultant de l'anesthésie et de la violence dans l'agression des tissus par le scalpel.
Le jeûne peut-être la méthode naturelle d'urgence propre à dégager une circulation encombrée, un rein surchargé ou une vésicule douloureuse, ses indications sont aussi vastes que toute la pathologie car toute maladie signifie intoxication.
Dans les affections fébriles aiguës, le jeûne est une solide toile de fond indispensable, si l'on désire en toute sécurité une guérison rapide, une convalescence courte et un minimum de suites.
Qu'il s'agisse d'une grippe, d'une angine, d'une otite ou d'une pneumonie, la règle générale voudra que la diète soit totale tant que dure la fièvre. A aucun moment, le jeûne ne contrariera une thérapeutique complémentaire, naturelle ou allopathique. Cependant, le jeûne appliqué lors d'affections aigües devra, s'il se prolonge au-delà de quatre jours, se faire sous la supervision d'un professionnel de la santé. Celui-ci évaluera également la durée du jeûne, car l'abstinence de nourriture peut parfois prolonger une fièvre au lieu de l'apaiser.
Le repos du foie et de l'appareil digestif purifient tout l'organisme
Mais bien au delà des maladies aigües, les indications du jeûne s'appliquent à la plupart des maladies chroniques. Si le jeûne peu retarder le développement de cellules cancéreuses, tel que démontré par l'étude citée en début de cette chronique, il est évident que cette pratique est en mesure d'améliorer ou guérir la plupart des affections chroniques ou dégénératives.
Le jeûne est le repos de l'appareil digestif, et par incidence, celui de l'organisme entier, un repos physiologique propice à l'élimination de toxines et à la reconstruction de tissus lésés.
Le foie voit son travail allégé par une réduction de la fonction biliaire et uropoïétique ou réduction à l'état d'urée des déchets des acides aminés et des sels ammoniacaux, résultant de la désassimilation des protéines. Repos également de la réduction des acides gras, c'est à dire de l'élimination de l'hydrogène. Le pancréas est également moins sollicité, particulièrement la demande en insuline, dont l'excès dans l'organisme est pro-inflammatoire.
En considérant l'organisme dans son entier, deux bienfaits importants résultent de cet allègement du travail du système digestif et métabolique: la rééquilibration du sang et la purification du milieu intérieur. Lorsque cet équilibre fait défaut, le sang circule mal et est trop épais, ce qui à pour conséquence la dégénérescence organique.
Le jeûne permet un retour à une parfaite qualité du plasma dans lequel baignent les cellules du sang, les globules rouges ou hématies, les globules blancs ou leucocytes et les plaquettes ou hématoblastes. Le plasma est à l'origine de la lymphe qui circule dans les vaisseaux lymphatiques dans laquelle baignent les cellules de tous les tissus.
Le jeûne contribue à rééquilibrer les éléments vitaux qui circulent dans la lymphe et opère un profond assainissement des tissus. La qualité d'un organisme, sa force et sa résistance dépendent de la qualité des cellules dont il est construit.
Si la définition du jeûne est on ne peut plus simple, puisqu'il s'agit de cesser de s'alimenter pour une certaine durée, son application demande de suivre certaines règles très importantes afin de rendre l'expérience positive. Ne pas respecter ses règles pourrait avoir de graves conséquences pour le jeûneur.
Lire la deuxième partie de cette chronique: Comment jeûner de manière efficace et sécuritaire. dans la section des Amis.
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