Ces trois conditions impliquent souvent un dérèglement du système hormonal chez la femme.
La variation de certaines hormones féminines (estrogènes et progestérone) peut être responsable des problèmes reliés au syndrome prémenstruel, de même qu'aux manifestations de la préménopause et de la ménopause.
Le syndrome prémenstruel
Le syndrome prémenstruel touche principalement les femmes de 25 à 40 ans. On le rencontre chez trois femmes sur quatre, à des degrés d'intensité variable. Il se manifeste généralement une à deux semaines avant les menstruations. Il disparaît au moment où ces dernières débutent.
Il est caractérisé par un ensemble de symptômes physiques et psychologiques. Parmi ces symptômes, mentionnons:
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On estime que ces manifestations du syndrome prémenstruel seraient dues aux fluctuations des hormones féminines dans la deuxième moitié du cycle menstruel. Cette situation peut être corrigée en apportant à l'organisme un supplément d'isoflavones.
Les isoflavones se trouvent notamment dans les légumineuses (soya ou gégen). Elles ont une structure chimique semblable aux estrogènes, bien que leur activité estrogénique soit plus faible que celle des estrogènes. C'est précisément cette faible activité estrogénique des isoflavones qui leur confèrent leur intérêt.
Les isoflavones et les estrogènes sont captées par les mêmes sites récepteurs dans l'organisme. Si ces sites captent en partie les isoflavones, l'activité estrogénique en sera réduite et les manifestations du syndrome prémenstruel en seront diminuées. En d'autres mots, les isoflavones occupent une partie des sites récepteurs de l'estrogène, ce qui diminue l'activité estrogénique de cette hormone, atténuant ainsi le syndrome prémenstruel.
D'autres substances sont également utiles dans le traitement du syndrome prémenstruel. C'est le cas du fruit du gattilier qui renferme des principes actifs capables de régulariser l'équilibre entre les estrogènes et la progestérone. L'huile d'onagre qui favorise la production de prostaglandines de type E-1, contribue aussi à cet équilibre. La vitamine E, prise à raison de 400 unités internationales, permet aussi de lutter efficacement contre le syndrome prémenstruel.
La préménopause
La préménopause est cette période qui, comme le terme l'indique, précède la ménopause. Elle se manifeste vers l'âge de 45 ans et peut durer de deux à sept ans.
Durant cette période, les ovaires produisent de moins en moins d'estrogènes. Cette situation donne lieu à diverses manifestations plus ou moins incommodantes :
- des dérèglements menstruels (cycle menstruel irrégulier, règles plus abondantes ou moins abondantes qui durent plus longtemps ou moins longtemps);
- une tendance dépressive,
- de l'irritabilité et des troubles de la concentration.
Par un mécanisme différent de celui impliqué dans le traitement du syndrome prémenstruel, les isoflavones peuvent grandement contribuer à régulariser la situation de la femme préménopausée. Dans le syndrome prémenstruel, on assiste à un surplus d'estrogènes. Dans la ménopause, on constate un manque d'estrogènes.
Les isoflavones apportent alors à l'organisme de la femme une partie des estrogènes qui lui manque. Même si l'activité estrogénique des isoflavones est faible, elle aide néanmoins à compenser pour ce manque d'estrogènes.
Par conséquent, les manifestations de la préménopause en sont atténuées.
La ménopause
Dans la ménopause proprement dite, les ovaires ont épuisé leur réserve d'ovules. De plus, elles cessent presque complètement de produire des estrogènes. D'une façon limitée, les glandes surrénales prennent quelque peu la relève. Mais il n'en reste pas moins de l'apport en estrogènes est faible.
La ménopause se produit généralement entre l'âge de 49 et 52 ans. Elle peut cependant se produire plus précocement ou plus tardivement. Elle marque évidemment l'arrêt des menstruations et la période de fécondité chez la femmes. Elle est accompagnée de plusieurs symptômes, dont :
- les fameuses
bouffées de chaleur |
Dans la ménopause, les isoflavones compensent le manque d'estrogènes. Encore une fois, même si leur activité estrogénique est relativement faible, elle n'est pas négligeable dans les circonstances. Elle permet d'atténuer les bouffées de chaleur et les autres manifestations de la ménopause.
Une autre substance qui agit favorablement à la ménopause est la racine d'actée à grappes noires. Elle diminue la sécrétion d'une hormone qui est en grande partie responsable des bouffées de chaleur.
L'huile d'onagre, grâce à ces acides gras essentiels, contribue aussi à régulariser la fonction hormonale chez la femme, ce qui permet d'atténuer les bouffées de chaleur et les autres manifestations désagréables de la ménopause.
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