Une huile très riche en acides gras essentiels qui permettent à l'organisme de produire des substances appelées prostaglandines.
L'Onagre, qu'on appelle aussi primevère du soir, est une plante qui produit une belle fleur jaune. Cette fleur donne à son tour une graine qui est particulièrement riche en acide gras essentiel, lequel agit dans l'organisme à la façon des vitamines (on qualifiait, il y a quelques temps encore, de vitamine F les acides gras essentiels).
On appelle un acide gras essentiel, une substance dont l'organisme a absolument besoin et qu'il ne peut pas synthétiser. L'huile d'onagre est une excellente source d'acide linolénique qui est un acide gras essentiel important.
Rôle des acides gras essentiels.
Pour saisir clairement l'importance des acides gras essentiels, il faut d'abord savoir que ces acides permettent à l'organisme, en subissant diverses transformations, de produire des substances appelées prostaglandines.
Les prostaglandines ont été découvertes par le chercheur suédois Von Euler. Comme il les isola à partir du liquide séminal, il pensait qu'elles provenaient de la prostate, d'où le nom de prostaglandines qu'il leur donna. Par la suite, d'autres chercheurs ont découvert des prostaglandines dans pratiquement tous les tissus de l'organisme.
Les prostaglandines participent au contrôle de l'action des cellules et régularisent l'activité de certaines enzymes.
La plus utile pour l'organisme et la plus difficile à obtenir de toutes les prostaglandines est celle de type E1. Celle-ci est mieux connue sous le nom de PGE1.
L'huile d'onagre et la PGE1
L'huile d'onagre contient des acides gras essentiels qui facilitent la production de la précieuse PGE1 dans l'organisme. C'est ce qui en fait un supplément alimentaire de toute première valeur.
D'une manière simplifiée, voici comment l'huile d'onagre permet à l'organisme de fabriquer la PGE1 :
L'huile d'onagre renferme de l'acide cis-linoléique. Cet acide gras peut servir à produire de la PGE1. Mais la première étape nécessaire pour y parvenir se réalise difficilement.
L'huile d'onagre renferme aussi de l'acide gamma-linolénique. Il s'agit d'un acide gras qui constitue la deuxième étape vers la production de la PGE1. Grâce à l'acide gamma-linolénique, il n'est donc plus nécessaire de partir de l'acide cis-linoléique. On évite donc les complications de la première étape.
De l'acide gamma-linolénique, on obtient de l'acide dihomo-gamma-linolénique.
De cette dernière substance, on aboutit finalement aux protaglandines E1 (PGE1).
En conclusion, on peut dire que l'huile d'onagre renferme un acide gras précieux, l'acide gamma-linolénique, qui facilite grandement la production de PGE1 par l'organisme.
Fonctions de la PGE1
Les prostaglandines de type E1 sont des substances semblables aux hormones. Elles sont particulièrement précieuses pour l'organisme parce qu'elles sont utilisées pour contrôler les situations suivantes :
Système nerveux :
Favorise la transmission des messages nerveux, agit sur l'influx nerveux et sur l'action des nerfs.
Système cardiovasculaire :
Régularise le cholestérol sanguin, la tension artérielle et prévient l'agrégation des plaquettes sanguines.
Système reproducteur :
Équilibre la production d'oestrogènes et de la progestérone dont les taux fluctuent constamment pendant la deuxième moitié du cycle menstruel.
Système immunitaire :
Stimule la production des lymphocytes T, cellules actives de l'immunité.
Peau, ongles et cheveux :
Améliore la qualité du tissu cutané, des cheveux et des ongles.
Pancréas :
L'huile d'onagre grâce à l'acide gamma-linolénique et aux prostaglandines de type E1, agit comme l'insuline et renforce l'action de cette dernière au niveau cellulaire.
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Posologie :
L'huile d'onagre est généralement présentée en capsules de gélatine molle. Pour obtenir les bienfaits escomptés, il faut prendre entre 6 et 8 capsules par jour. Il s'agit là d'un dosage qui s'est avéré efficace dans différentes recherches. Ce supplément doit être pris soit régulièrement ou au besoin, car il ne faut pas oublier qu'il s'agit essentiellement d'un aliment.
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